Immigration: DEVENIR FRANÇAIS, C’EST UN CHOIX QUI DOIT ÊTRE RÉCIPROQUE
La France est une terre
d’immigration depuis la moitié du 19ème siècle. A l’immigration de travail qui a été très importante pendant les « Trente Glorieuses » a succédé une immigration à dominante familiale à partir de
1975.
Mais la France est confrontée aujourd’hui à un nouveau défi migratoire. Notre démographie est une des plus dynamiques d’Europe de sorte que nous n’avons pas besoin, à la différence de la plupart de
nos voisins européens, de l’immigration pour soutenir notre croissance. Dans le même temps, la crise économique et sociale – taux de chômage de 10%, supérieur à la moyenne de l’Union européenne,
déficits budgétaire et sociaux records, effondrement de la construction de logements – est telle que nous n’avons pas la capacité d’accueillir une immigration supplémentaire.
La France ne peut pas baisser la garde en matière de contrôle des flux migratoires et c’est pourtant ce que fait le gouvernement socialiste depuis 2012. En 2017, il faudra rompre avec ce laxisme et
doter enfin la France d’une véritable politique d’immigration construite autour de 5 priorités.
1. Maîtriser l’immigration légale
En 2007, le nombre de titres de séjour délivrés à des étrangers originaires de pays n’appartenant pas à l’Union européenne était de l’ordre de 170 000. En 2013, ce nombre a dépassé 200 000. Et la dérive a continué de s’aggraver depuis.
2. Faire en sorte que l’immigration ne soit plus une charge
Notre système social est un des plus généreux d’Europe. C’est aussi ce qui explique l’afflux en France d’étrangers originaires de pays qui n’ont pourtant aucun lien historique ou géographique avec la France. A titre d’exemple, le coût budgétaire de l’aide médicale d’Etat (AME) qui concerne désormais près de 300 000 étrangers a atteint à présent près d’un milliard d’euros par an.
3. Réformer les procédures d’asile
En 2007, le nombre des demandes d’asile enregistrées en France a été de près de 30 000, de l’ordre de 70 000 en 2014. Or si 80 % des demandeurs d’asile voient chaque année leur demande définitivement rejetée, seuls 5 % de ces « déboutés » quittent effectivement la France. Les autres se maintiennent clandestinement en France dans l’espoir d’une régularisation. Cette situation met en péril l’ensemble de nos dispositifs sociaux et notamment nos dispositifs d’hébergement.
4. Conclure un nouveau traité de Schengen
Les Français, comme tous les Européens, sont attachés à leur libre circulation en Europe. Mais qui dit libre circulation ne signifie pas anarchie et danger pour notre sécurité.
5. Subordonner l’acquisition de la nationalité française à l’assimilation des étrangers
De même qu’il ne saurait y
avoir d’admission durable au séjour sans perspective d’intégration, il ne doit plus y avoir d’acquisition de la nationalité française au bénéfice d’étrangers qui ne
soient pas dans une démarche d’assimilation.
– C’est pourquoi je propose de rapprocher la procédure applicable aux conjoints de Français de la procédure de droit commun (naturalisation).
– Je propose que pour accéder à la nationalité française, un jeune né en France de parents étrangers en fasse le choix à sa majorité.
La France est une grande nation. Sur l’exemple du Canada, elle doit se doter d’une véritable politique d’immigration, adaptée à sa situation économique et sociale et donc à sa capacité d’accueil et
d’intégration. Cette politique ne pourra être définie qu’après une révision constitutionnelle permettant au Parlement de définir chaque année, au vu de statistiques pertinentes, des quotas qui
s’imposeront au ministre de l’Intérieur et aux préfets. En parallèle, le régime des prestations sociales pour les étrangers, mais aussi la mise en oeuvre quotidienne du droit d’asile et les règles
fixées par Schengen seront profondément réformés.