L'affaire Guérini, le Monde 31 Août 2011, mis en examen pour des faits de prise illégale d'intérêts, de trafic d'influence et d'association de malfaiteurs !!!!



L'affaire judiciaire : soupçons de conflits d'intérêts au conseil général. Né en Corse, Jean-Noël Guérini a grandi à Marseille. Protégé de l'emblématique maire de la ville, Gaston Deferre, il est devenu une figure politique locale majeure, aujourd'hui à la fois président du conseil général des Bouches-du-Rhône, homme fort de la fédération socialiste du département et sénateur PS, depuis 1998.

  • Début 2009, une lettre anonyme dénonce au parquet de Marseille un "système" Guérini. En cause : Alexandre Guérini, frère de Jean-Noël, également influent membre du PS local et patron de quatre sociétés de gestion des déchets, soupçonnées d'être liées au grand banditisme. Surtout, cessociétés auraient bénéficié de l'influence de son frère Jean-Noël, responsable du conseil général, qui attribue des marchés publics départementaux.
    Des perquisitions et des écoutes téléphoniques menées en 2009 et début 2010 posent question. Le Canard enchaîné révèle certains entretiens entre les frères Guérini, où ceux-ci s'inquiètent de l'enquête en cours.
  • En novembre 2010, la justice convoque plusieurs dizaines de personnes, fonctionnaires de la communauté urbaine Marseille provence métropole et met Alexandre Guérini en examen pour "abus de biens sociaux, détournement de fonds et de biens publics, recel, blanchiment, trafic d'influence, corruption active et détention de munitions" (un chargeur de pistolet). Il sera libéré après cinq mois de détention préventive. 
    A l'époque, son frère Jean-Noël se défend en usant d'une formule de... Laurent Fabius : "Lui, c'est lui et moi, c'est moi." Mais l'enquête continue de toucherdes figures politiques autour de Jean-Noël Guérini. En mai, son directeur de cabinet est mis en examen pour "destruction de preuves", soupçonné d'avoirremplacé des ordinateurs du conseil général à la veille d'une perquisition. Le 14 juin, sa conseillère spéciale chargée des questions juridiques est placée en garde à vue dans une autre affaire, cette fois, de préemption d'un terrain par le conseil général, au profit d'une société d'Alexandre Guérini.
  • Mi-août 2011, on apprend que Jean-Noël Guérini est convoqué par le juge d'instruction. Selon Le Point, il risque une mise en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un trafic d'influence""prise illégale d'intérêts" et "trafic d'influence". Selon l'ordonnance du juge, il aurait "toléré les immixtions sans titre de son frère Alexandre dans le règlement d'affaires relevant de la compétence du département, à des fins de clientélisme servant leurs intérêts communs". Jean-Noël Guérini, lui, a toujours dit se tenir à la disposition de la justice.

 

L'affaire socialiste : une fédération sous contrôle. En parallèle, Jean-Noël Guérini tient d'une main de fer la fédération PS des Bouches-du-Rhône, l'une des plus importantes de France, depuis 2000. Il a notamment conservé le poste de premier secrétaire fédéral, contre les statuts du PS, qui interdisent cette fonction aux présidents de conseils généraux. Il s'est également, à un moment, fait voterpar les militants un statut de "président" qui n'existe pas au sein du parti. Et outre ces reproches, M. Guérini doit affronter d'autres accusations au sein de son parti.

En 2010, en marge d'un déplacement à Marseille, le député PS Arnaud Montebourg décide de rédiger un rapport qu'il remet fin 2010 à Martine Aubry. Il y dénonce "un système de pression féodal reposant sur l'intimidation et la peur" et demande la mise sous tutelle de la fédération. M. Guérini y est accusé de seservir du conseil général comme d'un "instrument clientéliste", jouant des subventions pour "asseoir son influence".

Le PS ne donne pas suite à ces observations, qui ne sont rendues publiques que quelques mois plus tard, en mars 2011, par Le Point. On est alors en pleine période d'élections cantonales. Jean-Noël Guérini, en campagne pour sa réélection, s'engage à quitter la présidence de la fédération s'il est réélu.

 

L'attitude de la direction du PS : pas de sanction. A quelques mois de la primaire socialiste, Martine Aubry, plutôt que de suivre les conclusions du rapport Montebourg, qui recommande une mise sous tutelle de la fédération, demande finalement une simple enquête du parti. Présidée par Alain Richard, ancien ministre socialiste de la défense, la commission d'enquête recommande "un contrat de rénovation librement accepté par la fédération des Bouches-du-Rhône".Adoptée à l'unanimité au PS, moins une voix, celle d'Arnaud Montebourg. 

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