Les faux diplômes de Cambadélis

Les accusations de Mediapart

"En 1984, il n'a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA", affirme le journaliste. Selon lui, Jean-Christophe Cambadélis parvient alors à faire fabriquer un "faux"dans une université parisienne et à s'inscrire à l'université de Paris VII-Jussieu, en disposant "d'un allié dans la place",

Laurent Mauduit le désigne : Pierre Fougeyrollas, résistant communiste, sociologue et anthropologue venu enseigner à Jussieu. Celui-ci a rejoint "en 1974 l'OCI et s'est lié d'amitié avec Pierre Lambert", dirigeant de cette organisation trotskiste. Or Jean-Christophe Cambadélis a lui aussi milité au sein de l'Organisation communiste internationale (OCI) dans les années 1970. 

Laurent Mauduit ajoute qu'"en juin 1985, Cambadélis soutient sa thèse et obtient haut la main son doctorat". Le jury qui le lui accorde "présente cette singularité de compter parmi ses membres Pierre Fougeyrollas mais aussi Gérard Namer, professeur de sociologie et universitaire socialiste avec lequel Cambadélis (…) a créé peu avant des sections Force ouvrière dans l'enseignement supérieur", soutient l'auteur.

Selon Laurent Mauduit, qui fut aussi militant à l'OCI et dirigeant de l'Unef au milieu des années 1970, le premier secrétaire du PS ne fait aucune allusion à ce diplôme sur son site internet personnel.

Jean-Christophe Cambadélis se serait en outre approprié les écrits du philosophe Pierre Dardot et de l'historien Philippe Darriulat dans son premier livre, intitulé Pour une nouvelle stratégie démocratique, affirme l'auteur. "Tout juste a-t-il pris la plume pour rédiger une brève introduction, dans un français approximatif, et une conclusion tout aussi rapide. Il a également reproduit sur une quarantaine de pages un extrait de sa thèse de doctorat. Le reste, c'est-à-dire les quatre cinquièmes du livre, il n'en a pas écrit une ligne", soutient Laurent Mauduit.

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Procès de la MNEF : prison avec sursis pour les principaux accusés, le Monde 2 Juin 2006

Des peines de prison avec sursis assorties d'amendes ont été prononcées par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, vendredi 2 juin, contre les principaux accusés de l'affaire des emplois fictifs au sein de la MNEF, la mutuelle étudiante. Le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. La peine infligée à M. Cambadélis, plus clémente que celle requise par le procureur, ne comporte pas d'inéligibilité et est également amnistiable. Huit mois d'emprisonnement avec sursis et 50 000 euros d'amende avaient été requis à l'encontre de l'élu parisien, convaincu d'avoir touché, de 1991 à 1995, 620 000 francs (94 500 euros) d'une filiale de la MNEF.

L'ancienne collaboratrice de Lionel Jospin Marie-France Lavarini a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis. Le tribunal a suivi les réquisitions en ce qui la concerne : contrairement à M. Cambadélis, elle avait reconnu avoir reçu 397 000 francs (60 000 euros) entre 1990 et 1993 sans exercer d'activité à la MNEF. Elle a tout remboursé, frais compris.


 

SEPT RELAXES: La peine la plus forte a été demandée contre l'ancien président de la MNEF Jean-Michel Grosz : trois ans d'emprisonnement avec sursis, 150 000 euros d'amende et trois ans d'interdiction des droits civiques. L'ancien directeur général Olivier Spithakis, soupçonné d'embaucher directement les bénéficiaires d'emplois fictifs, a quant à lui écopé de deux ans avec sursis ainsi que 50 000 euros d'amende. En tout, 24 prévenus avaient comparu durant tout le mois de mars : 19 anciens dirigeants de la mutuelle étudiante ou bénéficiaires présumés d'emplois fictifs, et 5 personnes morales, syndicats ou associations accusés d'avoir fait rémunérer des permanents par la MNEF. Le tribunal a prononcé sept relaxes, dont une en faveur du syndicat étudiant UNEF-ID. Parmi les autres personnes morales poursuivies, la fédération CFDT de la protection sociale et la fédération Force ouvrière des employés et cadres ont été condamnées à 15 000 euros d'amende avec sursis. L'association SOS-Racisme a écopé de 5 000 euros d'amende avec sursis.

Aucune des personnes condamnées n'a fait de commentaire à l'issue du jugement.

 

 

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