La république exemplaire.........!!!!!!!

Des caprices qui font scandale. Le conseiller de François Hollande, Faouzi Lamdaoui, chargé "de l’égalité et de la diversité", l'ex-homme à tout faire du Président, a de nouveau fait parler de lui comme le révèle le journal satirique Charlie Hebdo. Cet homme de l'ombre aurait abusé du service de protection des hautes personnalités (SPHP) dont il bénéficiait. En retour, il a été privé de son péché mignon matinal.

"Selon les informations de Charlie, quelques mois après avoir perdu l’usage de son permis de conduire, la faute aux flashages trop fréquents, voilà que le conseiller s’est mis à recevoir des lettres de menaces de mort. Ni une ni deux, une protection policière — avec la voiture qui va avec — lui a été accordée", raconte le journal. Une coïncidence suspecte qui n'empêche pas Faouzi Lamdaoui de profiter tous les matins, des services de deux policiers qui attendent le conseiller menacé, à 7 heures du matin sur le pas de sa porte pour le conduire à son bureau, à ses déjeuners ou à tout autre rendez-vous. "D’ailleurs, quelques jours après une réunion de réévaluation de la menace au ministère, une nouvelle lettre arrive. Comme par miracle…", ajoute Charlie Hebdo.

Des privilèges finalement sucrés

 

 

Mais un matin, vint le caprice de trop. "Le 30 juillet, au matin, une équipe de relève attend Faouzi Lamdaoui, quand ce dernier monte dans la voiture. Surprise: monsieur le conseiller élyséen se fâche alors, regrettant que la «consigne» n’ait pas été respectée. «Quelle consigne?», demande l’un des deux officiers de sécurité. «On ne vous a pas dit qu’il faut m’acheter un pain au chocolat le matin?". Faouzi Lamdaoui exige de descendre de voiture et téléphone immédiatement au patron du SPHP pour demander des comptes. Il n'en fallait pas plus pour que les officiers réagissent.

De retour d'un voyage, Faouzi Lamdaoui ne peut que constater que ses privilèges ont été sucrés. Plus de protection et plus de voiture pour lui. "Au plus haut sommet de l’État, on a estimé qu’il fallait mettre un terme à cette histoire", confie un flic. "Il y a eu une décision de l’Elysée, de Matignon ou de l’Intérieur pour lever la protection de Faouzi Lamdaoui", confirme un représentant de l’Unsa Police. Et Charlie Hebdo d'interroger : "Mais y a-t-il eu réellement menace? L’affaire embarrasse au plus haut niveau. Pour preuve, le rapport fait à destination de la hiérarchie du SPHP, ce fameux matin du 30 juillet, a disparu".

Ce personnage d'Etat semble coutumier des polémiques. En novembre 2012, il était visé par deux enquêtes préliminaires, à la suite de deux plaintes déposées. Une première enquête visant Faouzi Lamdaoui et François Hollande pour "travail dissimulé" et "menaces et intimidations", a été classée sans suite par la brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP), faute de preuves. La seconde, pour "faux" et "usage de faux" devait donner lieu à son audition. Le mot d'ordre de l'Elysée semble clair : éviter que quelqu'un tombe pour des petits pains.

Article publié initialement le 11 décembre 2014 Valeurs Actuelles


[...]

L’“affaire du chauffeur” commence en 2007. En état de choc après sa défaite à la présidentielle, le PS est à l’agonie et François Hollande s’apprête à quitter la rue de Solferino sous les huées, laissant un parti exsangue et miné par les haines. À Argenteuil, Mohamed Belaïd décide de s’investir en politique. Comme une évidence, il prend sa carte au PS. « Je n’avais jamais fait de politique auparavant. » Accueilli par la section locale, il rencontre Faouzi Lamdaoui, investi par le parti pour la campagne des législatives dans le Val-d’Oise. Après sa défaite, suivra une bataille sanglante entre le vallsiste Philippe Doucet et l’homme de main de Hollande, dans la perspective des municipales à Argenteuil, avant une paix des braves et un partage des postes dans la municipalité [...]

Après le congrès de Reims, qui voit Martine Aubry succéder à François Hollande à la tête du PS, il entre au service du député de Corrèze. « En décembre 2008, c’est ma première mission pour François Hollande. Je dois le retrouver à son domicile du 6, rue Cauchy, dans le XVe arrondissement de Paris, pour aller changer sa paire de lunettes. » Lamdaoui fait les présentations : « C’est Mohamed qui va te conduire à partir d’aujourd’hui, qui va travailler pour toi. » Noël approche. « Je fais davantage connaissance avec François Hollande, toujours très courtois à mon égard. Il me demande avec bienveillance comment un musulman comme moi perçoit la fête de Noël », se souvient l’ancien chauffeur. Après les fêtes, le travail se poursuit. Il conduit son nouveau patron de plateau télé en studio de radio. Souvent tôt le matin et parfois le dimanche. Le chauffeur enchaîne les courses avec Faouzi Lamdaoui et François Hollande, mais attend toujours son contrat. « Ne t’inquiètes pas, c’est en train de se faire ! », le rassure Lamdaoui.

Avec l’homme de confiance de Hollande, est évoquée la perspective de déclarer Belaïd comme chauffeur au conseil général du Val-d’Oise, sans qu’il y mette les pieds pour autant. Son président est un proche de François Hollande. « C’est à lui que Faouzi Lamdaoui avait donné les papiers pour mon embauche. Je ne sais pas pourquoi ils ont voulu me déclarer là-bas. Lamdaoui me disait que je serais déclaré au conseil général mais que je travaillerais exclusivement pour François Hollande. »

[...] À l’exception de Charlie Hebdo, qui relate une rencontre entre le commissaire d’Argenteuil et Faouzi Lamdaoui dans ses bureaux élyséens de la rue de Marigny, l’affaire n’intéresse pas les médias français, mais retient pourtant l’attention du Sunday Times. Belaïd devient extrêmement procédurier : « Je dépose des plaintes et des mains courantes parce que je ne me laisse pas faire. C’est ma vérité. Si j’étais mythomane, je ne prendrais pas ces risques. J’irai jusqu’au bout. »

Mais ses plaintes gênent en haut lieu. Un journaliste du Point, qu’il connaît, le contacte en octobre 2012 : « Il faut que tu négocies avec Lamdaoui, il te propose 10 000 euros pour que tu retires tes plaintes. Tu peux faire monter jusqu’à 15 000. — Je n’ai pas confiance en Faouzi. » Une rencontre a lieu à proximité de la rue de Solferino. Le journaliste le rassure. « Ne t’inquiète pas, il [Lamdaoui] va te donner de l’argent, il arrêtera de faire ça et, moi, je serai témoin et j’aurai l’enregistrement de la conversation avec Faouzi que je garderai en ma possession. » « Il voulait montrer qu’il tient ses engagements. Les 10 000 euros devaient correspondre à mes salaires impayés. Mais pour cela, il fallait que j’enlève la plainte », raconte l’ancien chauffeur. Lamdaoui est aussi visé par une plainte de l’ex-épouse de Belaïd, qui l’accuse d’avoir usurpé son identité dans une société, plainte à l’origine de sa démission de l’Élysée le 3 décembre. « Une de mes amies va t’appeler », achève le journaliste du Point.

L’amie, c’est Sihem Souid, une ancienne policière, aux convictions de gauche assumées, célèbre depuis son livre Omerta dans la police, et devenue chargée de mission auprès de Christiane Taubira au ministère de la Justice.La rencontre a lieu dans un café proche de la Bastill........

Voir Hollande et son chauffeur

ACTUALITES:

XI JI PIG  le dictateur Chinois

Erdogan le Dictateur Turc et soutien des terroristes de l'Etat Islamique

Erdogan l'assassin des Kurdes

Le nouveau d'En Marche

Les Socialistes manipulent la Jusice, Rubrique F Fillon

On évoquait déjà le Cabinet Noir de l'Elysée

Melenchon Emploi Fictif

 Le nouveau scandal d'Hollande, le livre confession

Certains Médias soutiennent Macron

Les lettres ouvertes de Bernard DEBRE

La Une de Marianne.

Jean Luc Mélanchon au JDD