Arrêt de Fessenheim, le compte à rebours est lancé, le Figaro 15 septembre 2012




LE COMPTE à rebours a commencé pour la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Hier, lors de son discours d’introduction à la conférence environnementale, le président de la République a annoncé que la plus ancienne centrale d’EDF – mise en service en 1977 – fermerait ses portes en 2016. Lors de la campagne, François Hollande avait assigné l’horizon de 2017. Cette légère avancée du calendrier ne change rien à l’affaire : l’arrêt de Fessenheim interviendra en fin de mandature. « Une décision précipitée » , a aussitôt jugé François Chérèque, secrétaire général de la CFDT.

Pourquoi ne pas procéder à cette opération plus tôt, dès lors qu’elle est actée, comme le réclament les écologistes ? Dans l’entourage du chef de l’État, on rappelle que ce démantèlement sera « exemplaire » , qu’il vise à servir de modèle en matière de reconversion d’un site industriel, en préservant les emplois (750 directs et 250 indirects) et qu’il ne faut donc pas brusquer les étapes. On souligne également que Fessenheim est un point clé du réseau électrique français et qu’il est impossible de le couper sans précautions. Sous-entendu : il faut trouver des sources d’approvisionnement alternatives à la puissance de la centrale, qui se compose de deux réacteurs de 900 mégawatts (MW) chacun.

 

Prolongation de dix ans ?

EDF n’a fait aucun commentaire sur le sujet. Pour l’électricien, il ne s’agit évidemment pas d’une bonne nouvelle. Ces derniers mois, l’entreprise a rappelé à intervalles réguliers que sa centrale était la plus sûre du parc : entre 2009 et 2012, les deux réacteurs ont subi avec succès les différents tests de la traditionnelle visite décennale des installations. À l’arrivée, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé la prolongation de Fessenheim pour dix années supplémentaires, de trente à quarante ans.

 

        Toutefois, à l’issue des inspections consécutives à la catastrophe de Fukushima, l’ASN a demandé au début de l’année à EDF de consolider le radier, c’est-à-dire le socle en béton, afin d’en augmenter la sûreté en cas de séisme ou de crue du Rhin. L’échéance de ces travaux, estimés par l’exploitant à une trentaine de millions d’euros est fixée à juin 2013. Autant arrêter les frais immédiatement, plaident les antinucléaires, désavoués par la ministre de l’Écologie, Delphine Batho, qui entend que ces améliorations soient menées à bien.

 

En tout, l’effort demandé par l’ASN à EDF pour consolider ses 58 réacteurs à la lumière de la catastrophe du Japon a été évalué à une dizaine de milliards d’euros. En 2016, l’arrêt de Fessenheim ne sera que le point de départ d’un gigantesque chantier. Le démantèlement d’une centrale nucléaire court sur vingt ans en moyenne.

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